Le Prix Reine Mathilde, d’une valeur de 10.000€, est remis au projet qui, selon le jury de jeunes, est le meilleur de la sélection.
Chaque appel à projet visibilise de nombreuses actions menées par des jeunes pour des jeunes à travers la Belgique. En plus de l’accompagnement financier, chaque projet a l’opportunité de concourir pour recevoir le Prix Reine Mathilde.
Pour déterminer le lauréat de chaque promotion, nous faisons appel à un jury de jeunes. Voici comment ceci fonctionne :
1. Le jury de jeunes analyse les dossiers
Nous demandons à des élèves de deux écoles secondaires, une néerlandophone et une francophone, d’éplucher les dossiers de candidature. Après leur avoir présenté l’objectif de leur mission, nous les laissons travailler en toute indépendance.
2. Les porteurs de projet présentent leurs actions
Le jury de jeunes reçoit ensuite les porteurs de projet qui viennent leur présenter succinctement leurs actions. Ce temps d’échange est primordial pour répondre aux questions, expliquer la vision d’ensemble et partager les résultats espérés grâce au soutien du Fonds. Après ces échanges constructifs, les élèves font leur choix.
3. Le comité de gestion valide le choix du jury de jeunes
Lorsque le jury de jeunes a désigné le projet qui, selon lui, présente toutes les qualités pour recevoir le Prix Reine Mathilde, il fait part de sa décision au comité de gestion qui valide la sélection du lauréat.
4. La Reine Mathilde remet le Prix au lauréat
Le projet lauréat ainsi que tous les autres jeunes investis dans les projets soutenus par le Fonds, sont invités à une cérémonie au Palais Royal. Lors de cette cérémonie, la Reine Mathilde remet officiellement le Prix au projet plébiscité par le jury de jeunes.
Pourquoi faire appel à un jury de jeunes est primordial ?
La volonté du Fonds a toujours été de mettre en avant des projets « par des jeunes, pour des jeunes ». Il était donc primordial que les jeunes soient impliqués dans le fonctionnement du Fonds.
Vous voulez avoir un aperçu des lauréats du Prix Reine Mathilde ? Découvrez leurs actions :
Ne dites jamais à une jeune personne que quelque chose ne peut pas être fait.
John Holmes, poète américain
2024 – I SEE | IDEA | I DO #3
Koninkljk Museum voor Schone Kunsten Antwerpen (Anvers)
2023 – I SEE | IDEA | I DO #2
Universiteit Antwerpen (Anvers)
2022 – I SEE | IDEA | I DO
Brake-Out (Sint-Amandsberg)
2021 – Relance | Résilience
Debateville (Bruxelles)
2019 –Music Connects #3
Muzass (Lint)
2018 – Music Connects #2
Commusaic (Herne – Sint-Pieters-Kapelle) et Unik! (Mont-Saint-Guibert)
2017 – Music Connects #1
Watermusic (Ostende)
2016 – Each One Teach One
Ecole de devoirs ASSISA (Liège)
2015 – Une vision positive de sa vie future
De Kruiskenshoeve (Sint-Laureins)
Anvers
Koninklijk Museum voor Schone Kunsten à Anvers
‘De Trappen : Un safe space et une plateforme pour les jeunes au KMSKA’
Lauréat du Prix Reine Mathilde 2024
À propos du projet
Entre les adolescents et les musées, c’est rarement le coup de foudre. « De Trappen » (Les escaliers), un projet du Musée royal des Beaux-Arts d’Anvers, cherche à rassembler, au coeur de l’art, des jeunes de diverses origines qui n’ont souvent que peu d’expérience des musées. L’idée consiste à créer un nouveau « safe space » pour les jeunes tout en élargissant leur horizon.
Objectifs du projet
Offrir un espace de créativité au sein des locaux du KMSKA où les jeunes peuvent découvrir l’art en toute liberté et créer à leur tour, avec l’aide d’artistes et de membres du personnel du musée, mais aussi de professionnels de la santé mentale.
À travers 20 sessions d’ateliers et 25 workshops répartis sur une année, le programme vise à offrir des défis individuels, mais également à susciter un sentiment d’appartenance à un groupe soudé où chaque personnalité a sa place et est respectée.
Par des jeunes, pour des jeunes
Le parcours est pris en main par les jeunes, qui composent leur propre programme et organisent leurs propres projets, ce qui contribue à leur épanouissement personnel et collectif dans le contexte muséal.
Grâce à des workshops créatifs et à du coaching, les jeunes découvrent leurs talents tout en ayant l’occasion de sortir de leur zone de confort, d’acquérir de l’expérience et d’assumer des responsabilités dans un groupe.
Soutien accordé : € 5.500
Personne de contact: Youssef Lamrabat ey Ali Abdiaynaanshe, Chargés de projet ([email protected], [email protected], +32 485 628 323)
- Adeodata Kanyamihanda, Etudiante en Master en droit
([email protected])
Anvers
Universiteit Antwerpen à Anvers
‘Plan d’action DIALS :
Mettre l’accent sur la diversité pour les étudiants de l’enseignement supérieur’
Lauréat du Prix Reine Mathilde 2023
Le projet DIALS (Diversity Action Plan 4 Students) est un programme – mené à 100% par et pour des jeunes – qui apporte un soutien supplémentaire à des étudiants issus de l’immigration afin d’accroître sensiblement leurs chances de réussite dans l’enseignement supérieur. Il remédie ainsi à l’écart du taux de réussite, qui est encore de 20%. Grâce à un programme d’ateliers en plusieurs phases sur la connaissance de soi, la confiance en soi et l’établissement de contacts et de réseaux (avec des professionnels), on cherche à favoriser l’empowerment de ces étudiants, à les aider à croire davantage en eux, à donner un coup de pouce à leurs chances de réussite et à favoriser une plus grande inclusion au sein de l’université. Les étudiants qui mettent sur pied le projet veulent faire comprendre à d’autres étudiants qu’ils ont leur place dans l’enseignement supérieur et renforcer leur conviction qu’ils peuvent arriver à surmonter les obstacles et les stéréotypes existants.
Le projet DIALS contribue à réduire le décrochage d’étudiants issus de l’immigration et à augmenter leur taux de réussite en renforçant leur confiance en eux, en améliorant leur connaissance d’eux-mêmes et en élargissant leur réseau.
- Par des jeunes, pour des jeunes :
- Des étudiants en master en droit issus de l’immigration mettent au point un programme et organisent des ateliers sur la connaissance de soi, la confiance en soi et le développement d’un réseau.
- Le public cible se compose de 25 étudiants issus de l’immigration en 1ère et 2e Bachelier de la Faculté de Droit de l’UA.
Montant du soutien financier :
3.000 €
Personne de contact :
Adeodata Kanyamihanda, Etudiante en Master en droit
([email protected])
Sint Amandsberg
Brake-Out – Sint-Amandsberg, représentation à Anvers
Des étudiants Erasmus et des jeunes de ‘Brake-Out’ travaillent ensemble à Borgerhout
Lauréat du Prix Reine Mathilde 2022
Trouver un lieu de stage quand on souffre d’une déficience intellectuelle ne va pas de soi. Si nous voulons que ces jeunes vivent pleinement leur vie dans un monde inclusif, nous devons leur donner un coup de pouce. Voilà pourquoi Brake-Out met en place une coopération durable avec des étudiants en échange Erasmus à la Haute École Artesis Plantijn. Chaque année, les étudiants feront connaissance avec les jeunes de Brake-Out et chercheront pour eux 3 lieux de stages possibles.
Concrètement, ce projet doit permettre à 7 à 8 jeunes (âgés de 18 à 22 ans) de travailler pendant 6 mois dans une organisation où ils pourront exploiter pleinement leurs talents. Cela peut stimuler non seulement leur développement personnel, mais aussi leur confiance en leurs propres capacités. À leur tour, les étudiants Erasmus apprennent à mieux connaître la ville en nouant des liens précieux. Ils découvrent aussi d’une manière différente le potentiel des jeunes porteurs d’un handicap, tout comme les entreprises et les organisations qui travailleront avec eux.
À l’issue du briefing, toutes les initiatives émanent des étudiants et des jeunes de Brake-Out eux-mêmes. Pendant la première phase, ils surmontent la barrière de la langue et apprennent progressivement à se connaître. Ils formulent ensuite leur propre approche. Pour trouver une adéquation entre les jeunes et les organisations, il est important que les jeunes et les étudiants se connaissent bien. On leur donne donc l’espace et le budget nécessaires pour créer ensemble un projet. Ils réalisent un produit ou un événement dans lequel ils impliquent le quartier, ce qui permet de les rapprocher les uns des autres, mais aussi du quartier.
De cette façon, les étudiants Erasmus apprennent à connaître les besoins, les intérêts et les talents des jeunes, après quoi ils peuvent leur chercher un stage approprié. Cela représente le début d’un campus inclusif local qui établit des connexions orientées vers l’entourage, comme un réseau d’employeurs issus du quartier.
Montant du soutien financier :
7.000 €
Personne de contact :
Sébastien Vandenbogaert, coach
([email protected] ou 0488 99 99 52)
Bruxelles
Debateville
‘Ta voix, ta force : les ateliers de débat et de dialogue de Debateville’
Lauréat du Prix Reine Mathilde 2021
Plusieurs études montrent que la prise de parole en public et l’éducation au débat donnent un énorme ‘boost’ à la confiance en soi et à la motivation des jeunes. Debateville souhaite donner un coup de pouce aux jeunes pour qu’ils et elles aient les compétences et les attitudes nécessaires pour être résilient.e. s et heureux/ses dans un monde en mutation rapide.
Debateville organise des ateliers hebdomadaires de débat et d’éloquence pour les jeunes, et du coaching par des mentors. Des enfants de 11 à 14 ans peuvent ainsi apprendre à construire une argumentation, à défendre leur opinion ou à faire un discours exaltant sur des thèmes qui leur sont chers. De cette façon, ces jeunes sont soutenus pour faire entendre leur voix dans la société d’aujourd’hui et de demain.
Les ateliers visent à atteindre les objectifs d’apprentissage suivants :
- Améliorer les compétences linguistiques et communicatives
- Renforcer la pensée critique, la coopération, la discipline, l’autonomie et l’empathie
- Accroître la confiance en soi et la motivation
- Augmenter la connaissance de la société et l’implication dans celle-ci
- Aider des jeunes à affirmer leur identité en prenant position
Debateville veut faire la différence au moyen d’une approche professionnelle et accessible pour de jeunes adolescents. En investissant dans la formation et le coaching des mentors et dans l’évaluation et le perfectionnement de la méthodologie, 90% des moyens bénéficient directement au public cible. Debateville est également convaincu que la diversité parmi les jeunes et les mentors est la meilleure formule pour renforcer la cohésion sociale.
Grâce aux ateliers de débat et d’éloquence, les jeunes acquièrent non seulement les connaissances, mais aussi et surtout les compétences et les attitudes pour exploiter pleinement leur potentiel.
Public cible :
- Les jeunes qui suivent le programme après-scolaire ont entre 11 et 14 ans et fréquentent une école néerlandophone à Bruxelles.
- Durant la dernière année scolaire, environ 40 jeunes adolescents, répartis en trois groupes, ont suivi chaque semaine ces ateliers. Cette année scolaire-ci, 75 jeunes ont pu être accueillis.
- En réponse à la crise du coronavirus, Debateville a organisé des semaines d’été stimulantes pour environ 80 autres jeunes.
- 65% des places dans le programme sont réservées à des jeunes issus d’un milieu vulnérable. Cela signifie que leurs parents n’ont pas de diplôme de l’enseignement secondaire, parlent une autre langue que celle de l’école ou sont inactifs sur le marché de l’emploi. En effet, c’est dans un groupe diversifié qu’ont lieu les dialogues les plus riches et les débats les plus intéressants. C’est également la meilleure manière de promouvoir la cohésion sociale.
- À partir de septembre 2021, Debateville proposera aussi des ateliers dans des écoles. Le but est de pouvoir toucher ainsi 230 jeunes (10 – 18 ans) supplémentaires.
Lint
Muzass asbl
‘Les ateliers musicaux inclusifs de Muzass : donner l’opportunité à des enfants et des jeunes – quel que soit leur handicap éventuel – de faire de la musique, de coopérer, de jeter des ponts et de se rencontrer’
Lauréat du Prix Reine Mathilde 2019
Des enfants et des jeunes, atteints ou non d’un handicap, participent à des cours de musique, en groupe ou individuellement. En faisant de la musique ensemble, ils découvrent que la différence est quelque chose de très ordinaire. Chacun peut participer à son niveau, quel que soit son handicap éventuel. La musique donne l’occasion de s’exprimer si les possibilités verbales ne le permettent pas. Par la pratique commune du chant et de la musique, les jeunes construisent entre eux des ponts précieux et durables.
L’objectif du projet est de donner l’occasion à des enfants et des jeunes atteints ou non d’un handicap de se rencontrer lors d’activités et de cours de musique. Des moments de présentation permettent aux jeunes de montrer leur savoir-faire à leurs amis, à leur famille, à leurs sympathisants et à un public plus large. Grâce au pouvoir fédérateur de la musique, Muzass veut contribuer à l’inclusion dans différents domaines de la vie. Muzass veut être un exemple d’organisation inclusive, sans ségrégation. Avec les jeunes, l’association veut aussi introduire sa mission et sa vision dans sa nouvelle section de Schiplaken. Avec ses partenaires, elle veut promouvoir une véritable inclusion dans la société et impliquer les jeunes dans la réalisation d’initiatives et d’événements musicaux inclusifs.
Public cible :
- L’atelier musical est ouvert à des enfants et des jeunes à partir de 4 ans, avec ou sans handicap. La nature ou la gravité du handicap ou de la vulnérabilité n’est pas un critère d’exclusion. Muzass possède une expertise en matière de troubles de l’apprentissage et du développement, comme l’hyperactivité et l’autisme, mais est ouverte à tout participant intéressé par la musique. Lorsque l’asbl est confrontée à des handicaps qu’elle connaît moins bien, elle fait avant tout appel aux connaissances et aux expériences du jeune lui-même et de ses parents, ainsi qu’à l’expertise de partenaires externes.
- Le travail se fait en petits groupes de 4 à 10 élèves. Le nombre d’élèves dans le groupe dépend de l’âge et de certains besoins spécifiques éventuels. Pour l’instant, il y a des groupes pour des jeunes enfants de 4-5 ans, des enfants de 6-8 ans, des jeunes de 8-12 ans, et des ados de plus de 16 ans. Muzass souhaite également proposer un cours collectif pour des jeunes de 12 à 16 ans. Il peut y avoir environ 5 groupes par tranche d’âge. Aucune connaissance préalable n’est requise pour participer aux cours de musique et aux activités.
- Muzass s’adresse également à des étudiants de 18 à 25 ans qui suivent une formation en musique ou en travail socio-éducatif pour collaborer comme moniteurs ou comme professeurs de musique. Les jeunes atteints d’un handicap peuvent faire valoir leur expérience vécue.
- Muzass est soutenue à 100% et à tous les niveaux par de jeunes volontaires. L’association souhaite développer un service interne de formation et d’accompagnement permettant à de jeunes volontaires de suivre, à partir de 16 ans, un trajet de formation qui débouchera sur une fonction dans l’association, par exemple comme moniteur, enseignant, collaborateur administratif ou logistique.
Commusaic (Herne – Sint-Pieters-Kapelle) et Unik! (Mont-Saint-Guibert)
Un!k asbl (Mont-Saint-Guibert) avec son projet ‘Unisound BW Festival’
Lauréats ex-aequo du Prix Reine Mathilde 2018
Ce projet est un festival de musique étudié et aménagé pour accueillir les festivaliers porteurs d’un handicap. Il est officiellement labellisé ‘100% accessible’ et peut donc répondre aux besoins de tous les types de handicap. Porté par des jeunes et destiné à un public jeune, le festival aura lieu les 28 et 29 juin 2018.
L’objectif est d’œuvrer véritablement pour une société axée sur plus de justice sociale, sur plus d’inclusion sociale et particulièrement dans le domaine de la musique. Ce projet vise d’une part à élargir la culture à un public socialement vulnérable souvent exclu des festivals : les jeunes festivaliers porteurs d’un handicap, et d’autre part il vise à convaincre les autres festivals de l’importance de l’accessibilité.
Le groupe cible est composé de jeunes festivaliers ou d’adultes porteurs d’un handicap mental, d’une déficience visuelle et/ou avec une déficience auditive. L’Unisound BW Festival travaille à l’accessibilité complète et exhaustive pour tous les jeunes, peu importent leurs types de handicap.
Commusaic vzw (Herne – Sint-Pieters-Kapelle) avec son projet ‘Beyond beats & bars’
La culture Hip Hop = source de paix, d’amour, d’unité et de plaisir. En se fondant sur leurs liens avec cette culture et sur leurs talents, des jeunes de diverses IPPJ flamandes (Gemeenschapsinstellingen) créent ensemble un album. Des sujets de société, mixés en textes poétiques et novateurs sur des beats originaux, produits par la combinaison de leurs histoires de vie et de leur imagination. Les créations iront ‘au-delà des beats et des bars’, voyageront et se développeront grâce à des ‘cyphers’ (virtuels) entre les IPPJ, de (jeunes) artistes invités et des jeunes dans le complexe pénitentiaire de Rikers Island, à New York.
L’objectif concret du projet est le développement personnel et artistique des jeunes et la reconnaissance de leur place dans la société.
Les jeunes qui séjournent en IPPJ ou dans des centres de détention constituent le principal public cible: des jeunes qui ont déjà commis un fait qualifié infraction ou qui connaissent des conditions de vie inquiétantes et qui sont placés par le juge de la jeunesse jusqu’à l’âge de 20 ans. Ces jeunes (entre 14 et 20 ans) ont une expérience variée de la musique et du Hip Hop et ont ou non une expérience de l’écriture de textes ou de l’enregistrement de chansons.
Ostende
Watermusic
Lauréat du Prix Reine Mathilde 2017
Les jeunes et les enfants, qui vivent dans notre pays, apportent leurs propres chansons pour des enfants de tous horizons. Ensemble, ils travaillent avec ces chansons. Ils arrangent la musique de l’autre, passent par un processus de répétitions, créent du matériel visuel pour accompagner la musique. Ils réalisent des enregistrements, publient le matériel visuel et fournissent des échantillons sonores. L’apothéose est un spectacle avec un orchestre de jeunes et une chorale. Le projet aboutit à une publication artistique, qui peut générer de nouveaux projets dans d’autres lieux.
Les groupes ciblés sont :
- Les enfants d’origine immigrée et autochtone résidant dans notre province Flandre-Occidentale. Ils sont la source d’alimentation du projet. Ils apprennent à parler de leur propre culture à partir des chansons pour enfants, et à connaître les équivalents d’autres cultures.
- Les parents de tous. La clé de l’intégration familiale réside souvent dans les parents. La porte d’entrée est souvent les enfants.
- Jeunes musiciens et artistes (enfants et jeunes adultes). Dans ce projet, ils sont invités à créer à partir de leurs propres antécédents. Ils sélectionnent les travaux à publier.
- Enseignants, tuteurs, musiciens, compositeurs. Ces facilitateurs du processus veillent à ce que les différents groupes se retrouvent dans le processus et dans le produit final.
- Différentes communautés locales. La représentation dans les différentes communautés locales assure la rencontre entre les différentes cultures. Les écoles, les associations, les académies, les organisations travaillant sur l’intégration.
Liège
Collaboration entre des futurs enseignants en sciences humaines et l’école de devoirs Assisa
Lauréat du Prix Reine Mathilde 2016
Ecole de devoirs AssisaDepuis 2014, des étudiants en deuxième année du régendat « sciences humaines » de l’HELMo de Liège aident des jeunes de l’Ecole de Devoirs Assisa, une EDD réservée à des jeunes de plus de 12 ans des quartiers Amercoeur-Bressoux (rive droite de la Meuse). Les futurs enseignants prennent en charge un ou deux jeunes d’Assisa. Le projet consiste à poursuivre ce partenariat dans les années à venir tout en l’élargissant à des jeunes de cinquième secondaire de la section socio-éducative du Collège St-Louis.
Nombre de jeunes impliqués dans le projet : 25 jeunes encadrés de 12 à 20 ans et 30 jeunes encadrants de 16 à 22 ans.
Le soutien scolaire a lieu dans le quartier d’Amercoeur à Liège.
Sint-Laureins
De Kruiskenshoeve
Lauréat du Prix Reine Mathilde 2015
Kruiskenshoeve est une initiative de Robert Accoe, membre retraité de la police de la jeunesse de Gand, en collaboration avec une vingtaine de bénévoles. Dans 40 institutions de protection de la jeunesse, les jeunes sont envoyés en » time-out » lorsque leur encadrement menace de s’enliser. En travaillant dans le potager, ils apprennent à découvrir leurs talents et à prendre des responsabilités et à être généreux. Avec ce projet, Kruiskenshoeve assume également un rôle de sensibilisation et la méthode utilisée est étayée et décrite de manière académique en coopération avec l’Université de Gand.
Chaque année, environ 250 jeunes séjournent à Kruiskenshoeve pendant un ou plusieurs jours.
Le projet est situé à Sint-Laureins (Flandre orientale).